Les hommes de Benallaoua n’ont eu aucune chance de l’emporter.
Pour une reprise, que ce fut dur ! D’entrée, les sociétaires de Puits-Godet ont compris que le match se jouerait devant, le Cern ayant visiblement reçu des renforts à l’intersaison. La masse et la puissance de son pack s’en sont ressenties, clouant par trois fois le NSRC sur sa ligne d’en-but. Acculés dans leur camp, les visiteurs ne purent que subir durant 40 minutes, sevrés de ballons et sans cesse sur le reculoir.
En seconde mi-temps, la tisane fut de la même aigreur : impossible d’entrer dans le camp des genevois sans perdre un ballon sur des maladresses ou du jeu au pied hasardeux. Les rares munitions se trouvèrent vite gâchées et les mercenaires genevois continuèrent leur travail de sape, au rythme d’un tracteur soviétique.
Le jeu s’éclaira légèrement vers l’heure de jeu, avec la fatigue des avants du Cern. Néanmoins, le NSRC continua à gâcher les quelques bons ballons à jouer. Seule une maigre pénalité vint récompenser les efforts neuchâtelois. A 17-3 à la 70e, la messe était dite.
Les ¾ du CERN enfoncent le clou
Jusqu’ici totalement inefficace, les ¾ du Cern profitèrent néanmoins des dernières occasions pour enfin écarter le ballon et scorer par deux fois. Score final 32-3, constat d’impuissance pour les visiteurs. Le NSRC s’estima alors chanceux de ne pas avoir pris plus de points.
En résumé, rien ne fonctionna ce jour. Le Cern s’est contenté de broyer lentement le pack du NSRC et de bétonner une simple ligne de défense sur laquelle Neuchâtel s’est cassé les dents durant 80 minutes. Il est regrettable que le NSRC n’ait pas pu jouer au moins un match amical de préparation en raison des conditions météo, avant cette rencontre de reprise, mais cela n’explique pas tout.
Prochain match à Winterthur
Le rendez-vous est donc pris samedi prochain à Winterthur : le NSRC doit se racheter et ne fera pas le déplacement pour broder du canevas. Qu’on se le dise !
Sur une note plus positive, la réserve du NSRC (dite « La S’conde ») s’est quant à elle imposée sur son homologue du Cern en lever de rideau sur le score de 17-15. Une superbe transformation en coin de son ouvreur O’Toole a donné la victoire à la S’conde. A relever que plusieurs excellents jeunes issus de la formation neuchâteloise portèrent pour la première fois le maillot frappé de l’aigle prussien ce jour-là.
Composition :
Kennedy (Chitimia), Didiot (Cérède), Saraçlar, Vuille (Sornay), Jeanneret V. (Berger), Leuba (Bonneric), Jeanneret J., Forestier, Beltrand (cap.), Stauffer, Chardon (Cérèz), Rougé, Cellier, Da Mota, Quellet.
Pour le NSRC :
1 pénalité (Beltrand)
1 carton jaune (Beltrand)
Pour le CERN : 5 essais, 2 transformations, 1 pénalité et 1 carton jaune